MEMBRES DU LABDOC

Viva Paci, codirectrice du labdoc

Viva Paci est professeure de théories du cinéma à l’École des médias de l’UQAM, où elle a mis sur pied la maîtrise en cinéma et images en mouvement. Ses recherches portent sur l’histoire et la théorie du cinéma, les questions de patrimoine au cinéma, les relations entre cinéma et télé et cinéma et musée. C’est par ses travaux sur Chris Marker (publiés en français, anglais, italien et espagnol) qu’elle entre dans l’univers de la pensée documentaire ! Parmi ses publications : Il cinema di Chris Marker (2005), Chris Marker et l’imprimerie du regard (codir. 2008), le numéro de la revue Cinémas « Prises de rue » (codir. 2010), La comédie musicale et la double vie du cinéma (2011), La machine à voir. À propos de cinéma, attraction, exhibition (2012), le numéro de la revue Cinémas « La télévision selon… Jean-Christophe Averty » (codir. 2016) et Une télévision allumée : les arts dans le noir et blanc du tube cathodique (codir. 2018).

Diane Poitras, codirectrice du labdoc

Professeure spécialisée en pratiques documentaires, Diane Poitras est chercheure et cinéaste. Au fil des ans, elle a œuvré au sein de regroupements tels que PRIM centre d’artistes, GIV, Vidéographe, Coop vidéo, V-Tape et d’institutions telles que la Cinémathèque québécoise et l’ONF. Le volet création de sa thèse, un long métrage documentaire, Nuits (2014), a été programmé dans des festivals et colloques internationaux. Ses recherches actuelles s’intéressent aux pratiques expérimentales du cinéma documentaire. À l’UQAM, elle mène actuellement une recherche-création, L’intimité à l’épreuve du numérique, une œuvre documentaire hybride et collective composée de huit courts métrages se déclinant sur un site web (2022) et une installation Parcours intimes : expérimentations et exposition vidéo autour de l’intimité en ligne (2023). En 2021, elle a publié (dir.) Le cinéma de Sylvain L’Espérance. Puissances du poétique. En 2020, elle a publié un rapport de recherche (codir.), Le métier de documentariste, portrait d’une pratique de création menacée.

Gentille.M Assih

Autrice-réalisatrice et productrice, Gentille M. Assih suit une formation universitaire en communication, gestion des ressources humaines, puis obtient une maîtrise en cinéma à l’UQAM en 2013. Elle réalise en 2009 son premier film documentaire, Itchombi, puis produit et réalise le court métrage de fiction Bidenam, l’espoir d’un village, avec le soutien du Goethe-Institut de Johannesburg. En 2010, elle signe le documentaire Akpéma, qui jette les bases du film Le rite, la folle et moi, une histoire de transmission d’un secret de famille, où elle révèle le poids des traditions et la complexité des cultures africaines. Sorti en 2012, Le rite, la folle et moi remporte, plusieurs honneurs et prix internationaux. Privilégiant le registre de l’intime, son œuvre aborde avec audace des enjeux tabous qu’elle n’hésite pas à nommer et à raconter. Si sa caméra braque sans concession son objectif sur les problématiques et les maux sociaux, sa plume tout en sensibilité traduit sa vision résolument positive de l’humain.

Marjolaine Béland

Marjolaine Béland s’intéresse aux œuvres médiatiques interactives, à la performativité ainsi qu’aux installations immersives. Elle s’est intéressée, au cours des dernières années, à la documentation des œuvres éphémères et immatérielles. Sa réflexion fait suite à un cycle d’expérimentations dont l’installation Chair de lumière est l’aboutissement. Le processus a été relaté dans sa thèse création. Un webdocumentaire a également été réalisé dans le cadre de cette recherche. www.chairdelumiere.com

Marco Bertozzi

Marco Bertozzi est professeur de Cinéma documentaire à l’Université IUAV de Venise et professeur invité à l’École des médias de l’UQAM en 2018/2019. En Italie, dans les dernières années, il est peut-être le seul qui s’est approché au cinéma documentaire dans de si nombreuses directions, en tant qu’auteur, théoricien, enseignant, animateur de rencontres professionnels avec le public. Il a publié Storia del documentario italiano(2008), Recycled cinema (2012), L’autre Néo-réalisme. Une correspondance (avec Thierry Roche, 2013),Documentario come arte (Venise, 2018). En 2013 il conduit « Corto Reale. Gli autori del documentario italiano », une émission 27 épisodes à la télé publique Rai Storia, sur l’histoire du cinéma documentaire. Parmi ses film récents : Cinema grattacielo (2017), Refugees in Cinecittà  (2012), Predappio in luce (2008), Il senso degli altri (2007), Roman Notes (2004).

Rémy Besson

Coordonnateur scientifique du partenariat international de recherche TECHNÈS, Rémy Besson a soutenu un doctorat à l’EHESS (Paris) portant sur la mise en récit du film Shoah de Claude Lanzmann. Spécialiste reconnu des rapports entre histoire, sciences humaines et cinéma à l’époque du numérique, il anime depuis de nombreuses années le carnet de recherche Cinémadoc. cinemadoc.hypotheses.org

Martin Bonnard

Martin Bonnard prépare une thèse de doctorat en communication à l’UQAM. Il travaille sur le webdoc et sur les catalogues en ligne des services de VSD par abonnement. Coauteur, avec Viva Paci, de deux articles publiés dans les Annales de géographie (2014) et dans les Cahiers du CIRCAV (2015), il a également écrit « Méliès’s Voyage Restoration or, The Risk of Being Stuck in the Digital Reconstruction » (The Moving Image, 2016).

Karine Boulanger

Karine Boulanger a complété une maîtrise en études cinématographiques à l’Université de Montréal. Elle a travaillé pendant 7 ans en recherche à l’Université de Montréal, au sein du Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des institutions cinématographique et scénique (GRAFICS) et du Centre de recherche sur l’intermédialité (CRI). Elle a par la suite travaillé pendant 6 ans à la Cinémathèque québécoise, d’abord comme adjointe à la programmation puis comme programmatrice-conservatrice, cinéma, vidéo et nouveaux médias internationaux. De 2015 à 2022, elle a travaillé en tant que conservatrice à Vidéographe; son rôle était de conserver, développer et mettre en valeur l’importante collection de l’organisme. Elle travaille à présent en tant que chercheuse indépendante.

Stéphane Bourdeau

Stéphane Bourdeau travaille depuis 30 ans en cinéma dont 20 en tant que 1er assistant réalisateur. Il a également réalisé une dizaine de courts métrages et est membre de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec depuis 2011. Il a enseigné les rudiments du cinéma à l’École du Show-Business (A.E.C.) de 2004 à 2015. Il détient un brevet d’enseignement en art dramatique (1982) et un BAC en communication, profil cinéma, de l’UQAM (1999). Il étudie présentement à la maîtrise cinéma et images en mouvement de l’UQAM. Son projet de mémoire porte sur la fuite et la contestation chez des personnages de « road movie ». Il est dirigé par Viva Paci.

 Marie Braeuner 

Marie Braeuner est réalisatrice et scénariste. Elle a réalisé deux courts-métrages de fiction, Pauline (2011) et En pleine mire (2016) et un moyen-métrage documentaire Compagnons (2012). Diplômée d’un master de réalisation de l’Institut des Arts de Diffusion (Belgique), elle est actuellement doctorante en recherche-création et études féministes en communication à l’UQAM. Marie s’intéresse aux représentations des expériences des femmes dans la fiction, dans une perspective féministe intersectionnelle. Ainsi, elle a été auxiliaire de recherche pour l’étude menée par Anna Lupien et les Réalisatrices Équitables : Qui filme qui? Vers des représentations équilibrées devant et derrière la caméra. En 2022, elle a terminé une maitrise de recherche-création en média expérimental sur les représentations de l’accouchement dans la fiction audiovisuelle, sous la codirection de Diane Poitras et Stéfany Boisvert.

Sylvain Brosset 

Sylvain Brosset est étudiant depuis janvier 2021 au doctorat en communication à l’Université du Québec à Montréal, dans la concentration recherche-création. Ses intérêts de recherche s’articulent autour de la médiatisation de l’abstention électorale en France depuis 1848 et au Québec depuis 1867. Il a auparavant complété une maîtrise en communication dans la même université autour de la distorsion de la représentation médiatique de la censure d’Eden, Eden, Eden (1970) de Pierre Guyotat dans la presse écrite française, de 1970 à 2020. Il travaille dans la production et la réalisation de films de long-métrage de fiction et de documentaire depuis 2011.

Antonio Bunt

Antonio Bunt a étudié le baccalauréat en communication et relations publiques et la maîtrise en arts visuels de l’École nationale des arts plastiques avec une spécialisation en photographie à Mexico. Il a complété sa formation par de nombreux cours et ateliers sur le film et la photographie. Il a participé à plusieurs projets de films indépendants et étudiants grâce à son travail en tant qu’enseignant dans plusieurs institutions. Il a fait se début en tant qu’acteur dans le long métrage Tres Caminos du cinéaste Salvadorien Edwin Arévalo, maintenant décédé. Son travail photographique et cinématographique a été régulièrement présenté dans des expositions collectives et individuelles dans plusieurs espaces depuis 2000. Il a remporté le prix d’excellence en enseignement en 2007, décerné par l’Universidad Insurgentes. Son parcours d’enseignement a été honoré par l’inauguration de la salle Antonio P. Bunt en 2017.  Parmi ses œuvres cinématographiques, citons, Filmeur et Fils (2018), Passage, Le couteau de Maya (2018), Akinetopsia, Annonce (2014), La fin de l’enfance, Missing Memories (2013) et Si loin d’ici (2011). Il est doctorant en études et pratiques des arts à l’UQÀM dès 2019.

Gil Chataigner

Gil Chataigner est doctorante en muséologie, médiation, patrimoine à l’UQAM, sous la direction de Viva Paci. Ses recherches portent sur les pratiques représentationnelles des morphologies animales dans l’institution muséale d’histoire naturelle. Pour cela, elle convie des approches épistémologiques, esthétiques, philosophiques, mais aussi biologiques, gardant comme fil conducteur central l’Animal, dans toute sa pluralité d’individus. À l’occasion du projet de recherche « Cinéma et Musée. Taxidermies animales et autres archives du vivant » (CRSH Savoirs, 2021-2024) dirigé par Viva Paci, Gil se consacre, entre autres, à retracer par la fouille d’archives des brides de la vie et du travail de Carl E. Akeley, taxidermiste du American Museum of Natural History et inventeur de la caméra éponyme au début du XXe siècle.

Hervé Demers

Hervé Demers est cinéaste, photographe et doctorant en études et pratiques des arts. Ses films, maintes fois primés, ont été présentés dans plus d’une centaine de compétitions internationales, dont celles de Hot Docs et de Clermont-Ferrand. Des rétrospectives de son travail ont été organisées en Corée du Sud, au Maroc et en Ukraine. Il a été jury dans plusieurs manifestations cinématographiques, incluant celle du court métrage international de Busan.
http://www.hervedemers.com

Naomie Décarie-Daigneault

Naomie Décarie-Daigneault est titulaire d’une maîtrise en recherche-création en média expérimental de l’UQAM. Elle s’est intéressée aux liens entre la mémoire individuelle et la mémoire collective à travers l’exploration d’une mémoire familiale et du médium du film de famille. Elle développe depuis quelques années une pratique documentaire, ayant à son actif deux longs métrages et un moyen métrage. Elle s’intéresse à la construction de l’identité – entre déterminismes et libertés -, à l’intériorité, au féminisme et à la psychanalyse. Elle s’implique auprès de l’organisme féministe Réalisatrices Équitables. Elle développe actuellement un projet de plateforme de diffusion de documentaires d’auteur en ligne : Tënk. www.naomiedecariedaigneault.com   www.tenk.ca

Justine Dorval

Justine Dorval est doctorante en communications à l’UQAM depuis 2021. Elle détient un baccalauréat en cinéma, profil direction de la photographie (UQAM, 2016) ainsi qu’une maîtrise en communication, profil cinéma et images en mouvement (UQAM, 2021). Son mémoire de maîtrise porte sur les enjeux de la diffusion numérique du cinéma québécois. Elle s’intéresse à travers sa thèse à l’Office national du film du Canada (ONF), plus précisément à ses pratiques de production et à ses approches de mise en valeur des œuvres produites sur sa plateforme onf.ca, ainsi qu’à la place accordée aux cinéastes et à l’expérimentation cinématographique à l’intérieur de ces pratiques. Ses recherches portent ou ont porté sur les services de diffusion en ligne, le documentaire et autres cinémas du réel, les pratiques expérimentales en cinéma ainsi que les structures entourant la production et la distribution du cinéma québécois et canadien.

Frédéric Dubois

Frédéric Dubois est journaliste, auteur et producteur de documentaires. Il est basé à Berlin et y dirige la revue scientifique Internet Policy Review, publiée par l’Institut Humboldt Internet et Société (HIIG). Il réalise des webdocumentaires indépendants et en collaboration avec Arte, l’Office national du film (ONF), ainsi que des producteurs privés. Ses oeuvres ont été primées de par le monde (Webby Award, Lovie Award, Lead Award, Grimme Online Award, Prix Gémaux, FWA, Melbourne Documentary Film Festival). Ses deux dernières oeuvres, Atterwasch (2014) et Field Trip (2019), ont particulièrement bien tourné, incluant dans le cadre des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie. Détenteur d’une Maîtrise en communication de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’un Baccalauréat en commerce de l’Université McGill, il a soutenu sa thèse de doctorat de recherche-création à l’Université du film de Babelsberg en 2021.

Vadim Dumesh

Vadim Dumesh est réalisateur et producteur de cinéma documentaire, chercheur et journaliste, formé en économie, cinéma, arts, et affaires publiques (en Stockholm School of Economics in Riga, Sam Spiegel Film and TV School in Jerusalem, et SPEAP master en Arts et Politique à Sciences Po Paris). Originaire de Lettonie, Vadim a développé un profil international et acquis un éventail varié de compétences dans la réalisation et la production de divers contenus audiovisuels. Il cultive une approche transdisciplinaire et interroge actuellement le potentiel des pratiques de co-création, qu’il développe dans sa thèse L’auteur.rice documentaire et la créativité collective à l’ère du numérique en Doctorat en études et pratiques des arts copiloté par l’Université du Québec à Montréal, et le Fresnoy, studio national des arts contemporains, France. vadimdumesh.com

Éric Falardeau

Éric Falardeau est réalisateur, écrivain et doctorant en communication. Ses recherches portent sur la production audiovisuelle pornographique amateur et professionnelle. Il s’intéresse plus spécifiquement aux représentations des masculinités. Son premier long-métrage, Thanatomorphose (2012) a remporté une quinzaine de prix dans les festivals internationaux et est distribué dans une douzaine de pays. Falardeau a été le commissaire invité de l’exposition Secrets et illusions, la magie des effets spéciaux, présentée à la Cinémathèque québécoise (2013-2017). Il a codirigé le livre Bleu nuit. Histoire d’une cinéphilie nocturne (Éditions Somme Toute, 2014) et écrit Une histoire des effets spéciaux au Québec (Éditions Somme Toute, 2017). Il prépare son deuxième long métrage.

Marion Froger

Marion Froger est professeure de cinéma à l’Université de Montréal. Elle a publié plus d’une quarantaine d’articles sur le cinéma québécois, le cinéma français, l’intermédialité, l’étude de la socialité au prisme des films, la pratique et l’esthétique communautaires des documentaires. Elle est l’auteure de l’ouvrage Le cinéma à l’épreuve de la communauté : la production de l’Office national du film (1960-1980) (Prix du Canada en sciences sociales 2011). Elle dirige la revue Intermédialités depuis 2013.

Radhanath Gagnon

Radhanath Gagnon œuvre, depuis plus de dix ans, en création audiovisuelle et cinématographique. Il est aujourd’hui candidat au doctorat conjoint en communication de l’UQAM, membre d’Hexagram et du laboratoire sur les pratiques documentaires (labdoc) de l’UQAM. Il a eu l’opportunité d’initier divers regroupements de réalisateurs tels que Kino 640, Kino Dakar et Art Partage, avec qui il développe chaque année maints projets liés au domaine cinématographique : le Festival du Cinéma de Lanaudière, Cinéma Politica Mascouche et la Course Lanaudière. Dans le cadre de ses recherches, il s’intéresse aux associations d’artistes qui se mobilisent autour de propositions alternatives aux formes actuelles de création audiovisuelle : du cinéma indépendant à petit budget aux créations collectives en passant par les laboratoires éphémères et les multiples techniques de création cinématographiques issues de l’improvisation.

Samuel Gantier

Maître de conférences à l’Université Polytechnique Hauts-de-France depuis 2016, mes recherches abordent le design d’expérience utilisateur et les innovations socio-techniques dans le champ des industries culturelles (plateforme de vidéo à la demande de films documentaires et documentaire interactif). Mes enseignements concernent les dimensions pratiques et théoriques de la réalisation audiovisuelle et du design d’interaction. J’ai débuté ma carrière pendant 15 années comme monteur-réalisateur sur une trentaine de films documentaires (dont notamment Affaires de grandes familles, co-produit par Arte et France télévisions et lauréat d’une étoile de la SCAM en 2008) puis comme consultant en audiovisuel transmédia. http://www.samuelgantier.com

Henri-François Imbert

Cinéaste et enseignant-chercheur au Département Cinéma de l’Université Paris 8, Henri-François Imbert consacre ses recherches au cinéma documentaire, dont il explore depuis 30 ans une voie singulière, assumant la production et la diffusion de ses films dans une optique artisanale et résolument indépendante. Documentariste connu pour sa démarche intime, à la fois poétique et politique, Henri-François Imbert est notamment l’auteur de Sur la plage de Belfast (1996), Doulaye, une saison des pluies (1999), No Pasaran, album souvenir (2003), Le Temps des amoureuses (2009), André Robillard, en chemin, (2013) ou André Robillard, en compagnie (2018). Ce travail de recherche-action ouvre ainsi sur un cinéma documentaire de recherche et sa transmission sur le mode d’une praxis à l’université.

Frédérique Laliberté

Frédérique Laliberté est une humoriste inconnue, une geek dépassée et une scénographe en devenir. Sa pratique se manifeste dans une variété de formes et de situations qui ont en commun son amour inconditionnel pour le papier mâché ainsi qu’un ficelage littéraire où cohabitent des idées drôles et des idées tristes. Frédérique poursuit actuellement des recherches sur les récits de survie et d’extinction en tant que doctorante en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal. Artiste volubile, elle a présenté ses projets interdisciplinaires au Canada, en France, au Mexique, en Suisse, en Chine, en Hongrie, aux États-Unis, dans le désert du Sahara et sur Internet. Elle vit et travaille le long du Fleuve Saint-Laurent.

Richard D. Lavoie

Cinéaste et chercheur, Richard D. Lavoie est doctorant en études et pratiques des arts à l’UQAM et également membre d’Hexagram. En plus d’une production documentaire fournie, ses réalisations incluent de nombreuses œuvres muséales et de planétarium. Ses films ont été projetés dans divers festivals et ont remporté plusieurs prix. Ses travaux de recherche et de création portent sur la poétique du cinéma photographique immersif, destiné à la projection dans des dômes. Richard D. Lavoie est aussi cofondateur, organisateur et programmateur du Festival international du film d’histoire de Montréal (FIFHM).

Sophie Leblond

Sophie Leblond est monteuse et scénariste québécoise. Elle a monté plusieurs films auprès des réalisateurs suivants : André Turpin, Denis Villeneuve, Philippe Falardeau, Louise Archambault, Stéphane Lafleur, André-Line Beauparlant, Robert Morin, Denis Côté, Anaïs Barbeau-Lavalette, Shannon Walsh, Pedro Pires, Myriam Verreault, Kaveh Nabatian et Yung Chang. Ses prix en montage comprennent ceux attribués par le Canadian Screen Awards, les Prix Jutra (désormais Iris), le Canadian Editor Association et ceux attribués lors de festivals internationaux tels que : 24fps (Abilene), PIMFF (Prague), VIFFW (Vancouver), SFAAF (Chili), le Tagore International Film Festival et South Asian Film Festival. Depuis décembre 2019, elle est professeure en montage en cinéma à l’École des Médias de l’UQAM. Elle réalise actuellement Lhasa, un portrait documentaire sur la chanteuse américano-mexicaine Lhasa de Sela. Aussi, elle supervise à titre de co-chercheure un documentaire sur les Porros, style musical traditionnel du nord de la Colombie, en collaboration avec le département de musique de l’UQAM, l’Université d’Antioquia à Medellin et l’Institut des Beaux-Arts de Cartagena.

Anne Gabrielle Lebrun Harpin

Anne Gabrielle Lebrun Harpin a complété une maîtrise en recherche-création en média expérimental à l’UQAM. Son mémoire vise à questionner la transmission de la féminité à travers l’élaboration d’un essai documentaire expérimentant le remploi cinématographique comme contre-discours féministe. Elle s’intéresse à la pratique du montage, au cinéma des femmes et au remploi cinématographique. Elle œuvre à titre de monteuse et d’assistante-monteuse principalement en cinéma documentaire depuis 2013 et a notamment assuré le montage des documentaires Témoins de l’exil de Danièle Bélanger et Lumières sur l’eau d’Ariel St-Louis Lamoureux et Nicolas Lachapelle, récipiendaire de la résidence de montage Périphérie (Montreuil) – PRIM. Depuis 2019, elle participe également à l’organisation du festival Les monteurs à l’affiche.

Alexis Lemieux

Alexis Lemieux est doctorant au programme de muséologie, médiation, patrimoine de l’UQAM. Il est dirigé par Viva Paci. Son projet doctoral aborde le concept de flânerie dans les sites urbains (et suburbains) comme les lieux de patrimoine. Diplômé de la maîtrise en communication, profil cinéma et images en mouvement, son mémoire de maîtrise, Les formes axiologique, fantomatique et poétique de l’errance à l’œuvre dans les films de Fernand Bélanger (2016), fut réalisé sous la direction de Pierre Barrette.

Caroline Martel

Caroline Martel est une chercheure et artiste documentaire qui œuvre en cinéma, dans les musées et en arts médiatiques. Elle a comme sujets de prédilection l’héritage audio/visuel, les histoires occultées, les archives et nos rapports aux technologies. Elle mène actuellement son doctorat sous la supervision de Charles Acland (Université Concordia) à propos des cinémas d’Expo 67. Parmi ses réalisations : Le fantôme de l’opératrice (66 min, productions artifact, 2004) – Industry/Cinema, (Dazibao/Museum of Moving Images de New York, 2012) – Le chant des ondes (96 min, productions artifact/ONF, 2012) – Spectacles du monde (installation sur 35 écrans, 7 min 45 s, Musée d’art contemporain de Montréal/Place des Arts, 2017).

Andréanne Martin

Andréanne Martin est finissante à la maitrise en recherche-création en média expérimental à l’UQAM. Son mémoire vise à interroger le recours à l’errance comme stratégie pour se connecter au monde, aux autres et à soi-même dans un contexte d’usage généralisé des technologies mobiles de communication. Elle interroge l’expérience de vagabondage qu’elle a effectué de Moscou à Beijing à bord du train transsibérien par l’élaboration d’un essai documentaire qui emprunte l’esthétique du langage propre aux réseaux socionumériques. Elle s’intéresse à l’effet catalyseur de la caméra pour provoquer la rencontre et aux pratiques documentaires performatives et engagées. Dans le cadre d’Intimités (2021), une recherche-création dirigée par Diane Poitras, elle a réalisé Beijing (2021) un court métrage qui porte sur la réforme du système de crédit social chinois. En 2018, elle a co-réalisé Chloé Virgule, un road movie documentaire qui a été présenté à La soirée de la relève Radio-Canada des RIDM mais aussi dans plusieurs festivals de cinéma, dont à Paris, Los Angeles, Mumbai, Moscou et Belgrade.

Isabela Motta Pincowsca

Isabela Motta Pincowsca est une cinéaste montréalaise en résidence chez Les Films de l’autre, formée en anthropologie et étudiante à la maîtrise en communication – recherche-création en média expérimental (École de média, à l’Université du Québec à Montréal). Elle rédige son mémoire Parler à côté: méthodes de recherche collaborative et créative lors de la réalisation d’une éthno-fiction. Interlocutions entre l’anthropologie et le cinéma sous la supervision de Diane Poitras. Après avoir réalisé deux court-métrages expérimentaux, en incluant  La trame des gestes diffusés dans plusieurs festivals internationaux, elle réalise et produit Le Fil du Temps aux Films de l’Autre, un docu-fiction qui nous emmène dans le tressage autochtone Tupinambá, à travers le prisme de deux protagonistes. 

Roberto Nervi

Photographe italien. Intéressé a l’art et la technologie, après ces études en informatique, il a décidé de suivre une carrière plus artistique. De ses expériences transmises d’une famille de photographes, Roberto a concentré son travaille sur le reportage de musique et sur le monde industriel. Puis, il a continué son parcours avec des collaborations internationales. Plus tard, à l’école de cinéma de Vancouver il s’est spécialisé en réalisation et montage. Maintenant, étudiant en maitrise de Cinéma et Images en mouvement à l’UQAM, il continue sa recherche sur des problématiques sociales, environnementales et la condition humaine, en utilisant les sports d’aventure comme moyen de communication.

Louis-Philippe Rondeau

Artiste et chercheur, Louis-Philippe Rondeau est professeur à l’École des arts numériques, de l’animation et du design de l’Université du Québec à Chicoutimi (NAD-UQAC). Ses recherches portent sur les enjeux de la post-photographie. Tels des miroirs virtuels, ses installations interactives expriment le corps autrement. Détournant la physionomie de l’interacteur à travers des dispositifs marginaux, elles interrogent le rapport du spectateur à l’œuvre et nous incitent à repenser les conventions de la médiatisation par l’image, notamment son articulation spatiotemporelle. Sa pratique appliquée découle de ses années à œuvrer dans le domaine des effets visuels numériques. http://patenteux.com/

Dishani Samarasinghe

Dishani Samarasinghe est doctorante en Communication à l’École des Médias de l’UQAM sous la direction de Viva Paci. Sa recherche explore la diversité des corps féminins dans le mainstream américain de nos jours. En parallèle, elle travaille sur deux projets en cours du labdoc : le premier portant sur la Stéréoscopie et illustration documentaire, qui est un cycle de séminaires préparatoires en vue de l’organisation d’une exposition de plaques stéréoscopiques du 19e siècle. Le second projet, Cartographier la scénarisation transmédiale en documentaire, s’articule sur l’étude des écritures audiovisuelles du réel. Depuis 2020 elle coordonne, avec la direction du labdoc, les rencontres de l’unité de recherche.

Karine Savard

Karine Savard conçoit des affiches de films depuis plus de dix ans. Dans sa pratique en dehors de l’industrie cinématographique, elle s’approprie les médias publicitaires afin de produire des installations. En plus de ses interventions furtives, son travail a été présenté à la Galerie Leonard & Bina Ellen. Étudiante au doctorat en étude et pratique des arts à l’UQAM, ses recherches dirigées par David Tomas portent sur l’étude d’une archive représentant le travail dans une filature de textile en France (1892-1982). Celle-ci retrace notamment des collaborations entre les ouvriers de l’usine et le cinéaste Chris Marker. Son projet explore la transformation de la notion de travail dans le passage d’une économie industrielle vers une économie basée sur l’information et la communication. www.karinesavard.co

Rui Silveira

Né en 1983 à Campo Maior, au Portugal, Rui Silveira est un artiste et cinéaste basé à Montréal, au Canada. Il a étudié à la Faculté des Beaux-Arts de Lisbonne, à Maumaus – École des Arts Visuels (Lisbonne) et il est actuellement doctorant à l’Université du Québec à Montréal où il collabore à plusieurs projets de recherche-création. À travers son intérêt par les pratiques documentaires d’observation ou participatives, il s’intéresse aux échanges entre les communautés et leur environnement et à la façon dont ils influencent les représentations culturelles qui définissent ces communautés. Ses films ont été présentés dans plusieurs festivals de cinéma tels que les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (2019), Doclisboa (2013), la Semaine de la critique à Cannes (2011), les Rencontres internationales 11/12 et 08/09 (Paris, Berlin et Madrid). Il a également participé aux expositions « Labour in a Single Shot » de Harun Farocki et Antje Ehmann (Bienal de Venise, 2013), « À la recherche du temps perdu » (Goethe Institut à Lisbonne, 2012), entre autres. https://vimeo.com/ruisilveira

Kirsten Smith

Kirsten Smith est doctorante au département de français et d’italien et membre du programme MIMS (Moving Image and Media Studies) à l’Université du Minnesota – Twin Cities. Elle est stagiaire de recherche au labdoc et récipiendaire de la bourse Harold Leonard Memorial Fellowship, qui lui permet de faire sa recherche doctorale à l’UQAM. Formée en langues étrangères et ancienne enseignante d’espagnol, de français et tutrice d’arabe, sa recherche examine le transnationalisme, le multilinguisme et les rapports générationnels dans le cinéma québécois du vingt-et-unième siècle. Actuellement, elle travaille sur sa thèse de doctorat qui explore le rôle des langues dans les films et les jeux vidéo québécois.

Gilles Tassé (Lafontaine)

Documentariste, curieux de l’humain et de son environnement, Gilles Tassé explore les cultures du monde depuis plus de 25 ans. Il collabore entre autres avec la Nation dénée à Yellowknife, le peuple inuit à Iqaluit et les Touaregs à Tombouctou. Durant les années 1990, il expérimente les médias interactifs et immersifs dans un think tank de Silicon Valley en Californie. Chargé de cours à l’École des médias, titulaire d’une maîtrise en Études cinématographiques et étudiant au doctorat conjoint en communication de l’UQAM, Gilles s’intéresse aux caractéristiques de médiatisation des documentaires immersifs. www.interferencepositive.com    www.texaneelsonwheels.com